En 2016, du 4 janvier au 4 avril, il est l'objet de travaux d'entretien qui ont amené à le vider quasi-complètement. Il s'ensuit quelques clichés qu'on ne pourra pas refaire de sitôt.
Ci-dessous, vue depuis le pont près du square des Recollets, à l'endroit où il sort de son virage. Ce virage est dû au parcours emprunté pour éviter l'hôpital Saint-Louis.
Là, une écluse sous les échafaudages.
Vue de l'aval depuis l'écluse des Récollets.
Avant de devenir souterrain, le canal passe par l'écluse du Temple.
A partir du mois d'avril 2016, le canal retrouvera son aspect habituel : il y aura à nouveau de l'eau et peut-être aussi des feuilles aux arbres.
Profitons d'être à ce point, au coin du Faubourg du Temple et des quais de Valmy et de Jemmapes, pour voir ce qu'il y a au niveau du sol. -
La canal s'enfonce sous le square Frédérick Lemaître (1800-1876), qui rend hommage à un acteur de talent dont Pierre Granet (1842-1910) a sculpté le buste en 1898.
Face au comédien, de l'autre côté du Faubourg du Temple, se trouve un autre hommage à un personnage typique du Paris du XIXe siècle : la Grisette. Cette statue est due à Jean-Bernard Descomps (1872-1948). Elle représente donc une jeune femme en 1830, ouvrière ou petite main (ici en l'occurrence, fleuriste), qu'on nommait grisette parce qu'elle portait des vêtements gris.
La grisette était une petite personne plutôt fraîche et jolie qui ne gagnait pas grand chose par son métier et se trouvait contrainte à la prostitution occasionnelle. Le mieux qui pouvait leur arriver, c'était de se faire épouser par un homme assez aisé. Mais elles couraient le risque de se retrouver sous la coupe d'un souteneur ou de tomber malade, voire enceinte et de mourir dans l'arrière-salle d'une faiseuse d'anges. Elles ont inspiré des auteurs comme Balzac, Flaubert ou les Goncourt.
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