mercredi 31 octobre 2012

LA ROCHELLE (1)

Un petit voyage dans une ville riche de nombreux trésors: La Rochelle.
Pour commencer, le lieu symbolique par lequel on reconnait à coup sûr cette ville: le Vieux Port.
Je vous le propose à différentes heures de la journée.
Le matin
Contre-jour, l'après-midi
Au coucher du soleil
La tour de gauche est appelée Saint-Nicolas, celle de droite, la tour de la Chaîne.
A droite de la tour de la Chaîne, on aperçoit en arrière-plan la tour pointue de la Lanterne.

vendredi 19 octobre 2012

LE CHÂTEAU ROYAL DU VIVIER

Une petite escapade à la campagne nous emmène dans une commune de Seine-et-Marne: Fontenay-Trésigny.
Sur le territoire de cette petite ville, se trouve un ensemble de ruines d'un merveilleux romantisme. Ce sont les restes d'un château royal nommé château du Vivier. Il doit son nom à l'étang tout proche et qui était jadis fort poissonneux.
C'est le roi Philippe IV le Bel qui donna le domaine à son frère Charles de Valois. Ses descendants, étant montés sur le trône, firent construire des bâtiments; jusqu'à Charles V qui déposa un morceau de la Vraie Croix dans la chapelle la transformant ainsi en Sainte-Chapelle.
Plus tard, Charles VI vint séjourner dans le château ; lors de ses crises de folie, il y fut relégué loin de la cour. C'est au cours de ces séjours que sa garde-malade Odinette de Champsdivers (devenue sa maîtresse) le calme en le faisant jouer aux cartes.





Aujourd'hui le domaine est privé, mais moyennant finances, il est mis à disposition pour organiser des réceptions, des mariages, des séminaires, etc.
Je n'imagine pas ce lieu sublime fréquenté par des fêtards, avinés et braillards, mais plutôt par des poètes ou des trouvères.

vendredi 12 octobre 2012

SAINT JULIEN LE PAUVRE - PARIS - Vème arrondissement.

Les amateurs de la série télévisée "Soeur Thérèse.com" reconnaîtront facilement l'entrée du couvent du"Moulin du Prieuré".
En fait, il n'y a pas de couvent en ce lieu; nous sommes devant l'entrée de l'église Saint-Julien-le-Pauvre située dans la rue du même nom derrière le square René Viviani.










Elle est une des plus anciennes églises de Paris, puisqu'elle n'a été terminée qu'en 1240. Elle est consacrée au rite byzantin de l'église grecque-catholique melkite. Les melkites sont des chrétiens orientaux ayant rejoint l'église catholique romaine tout en conservant leur rituel.

Le square Viviani qui entoure l'église se trouve à la place d'une annexe de l'Hôtel-Dieu. Il abrite un curieux arbre qui serait le plus ancien de Paris. C'est un robinier vénérable et cacochyme qui a été planté en 1602 et qui mesure une quinzaine de mètres.
Ce square abrite aussi des pierres usées par les siècles. Ce sont des vestiges qui pourraient provenir de Notre-Dame située juste en face. 
Il y a aussi une sculpture moderne un peu incongrue dans ce lieu; elle est due à Georges Jeanclos et date de 1991.
 


Aux alentours de cette église, il se trouve une curieuse enseigne au 14 de la rue de la Huchette. C'est un rébus formé d'une seule lettre : "Y".
Cette simple lettre annonce un commerce qui n'existe plus: il vendait des lacets pour attacher les hauts-de-chausse au pourpoint et qu'on nommait lie-grègues. Les grègues étant les hauts-de-chausse.



mercredi 10 octobre 2012

L'ART-NOUVEAU DEVOYE - PARIS - XIIème arrondissement.

L'art-nouveau qui nous a donné des merveilles (voir mon article du 7 juin) a parfois été mal représenté.
En particulier par l'architecte Jean Falp qui construisit plusieurs immeubles dans le 12e arrondissement de Paris. Ils n'ont rien de plus remarquables que beaucoup d'autres. S'ils ne sont pas beaux, ils ne sont pas franchement laids non plus. Disons qu'il y a pire!
Bien sûr, il y a cette manière de donjon crénelé qui fait l'angle de l'avenue Dorian et de la Place de la Nation qui est surprenant.

Ce qui est beaucoup plus ennuyeux, c'est que cet architecte s'était adjoint un sculpteur dénué de dons artistiques, ce qui ne l'a pas empêché de lui laisser "orner" plusieurs immeubles du quartier.
D'après ce que j'ai pu trouver, "l'artiste" s'appelait G.Ardouin.










On le retrouve aussi au 11bis rue Faidherbe (XIe arrondissement), où il n'est pas difficile de reconnaître sa "patte" dans les têtes féminines qui entourent la porte d'entrée.





Ce qui est surprenant, c'est qu'il ne fut pas toujours médiocre comme en témoigne la porte du 27, avenue du Bel-air dont, par ailleurs, on ne connait pas l'architecte.