mercredi 27 juin 2012

LUMIERES D'EGLISE - PARIS - IVème arrondissement.

Lumières d'église.


Taches de lumière récoltées à Saint Gervais-Saint Protais.

La lumière  vient déposer une tache de sang sur une des stalles du choeur.


Un bref hommage à l'orgue des Couperin. Pendant presque deux cents ans, cette famille en fut titulaire . Le premier fut Louis (1626-1661), le plus célèbre François dit le Grand (1668-1733). Ils furent 7 en tout.

jeudi 7 juin 2012

UN IMMEUBLE ART-NOUVEAU DE JULES LAVIROTTE - PARIS - VIIIème arrondissement.

Jules Lavirotte fut un architecte extravagant, plein de fantaisie possédant un sens aigu de la provocation mais aussi très sage voire... ennuyeux.
Il s'était fait connaitre par un hôtel particulier construit pour la comtesse de Montessuy au 12 de la rue Sédillot dans le 7e arrondissement. Puis, il construisit des immeubles avenue Rapp décorés de sculptures légèrement érotiques ce qui déclencha un scandale qui lui fit beaucoup de publicité.
Là, nous sommes au 23, avenue de Messine dans le 8e arrondissement. Il y a construit en 1907 un très bel immeuble, particulièrement soigné dans le détail.
L'architecte qui savait s'entourer, avait fait appel à Léon Binet pour les sculptures ornementales et à Auguste Dondelinger pour les ferronneries.
A l'origine, l'immeuble ne faisait que deux étages et se terminait par un toit terrasse.  Les étages supérieurs ainsi que la tour d'angle ont été ajoutés dans les années 1930. On ne peut que le regretter malgré le souci visible des constructeurs de respecter l'harmonie générale de l'immeuble.

 





L'immeuble fait le coin de l'avenue de Messine et de la rue de Messine. L'hôtel mitoyen sur le rue de Messine est aussi de Jules Lavirotte et est tout aussi remarquable.

HOTEL PORTALIS - PARIS - Ier arrondissement.

Au coin de la rue Croix des Petits Champs et de la rue de la Vrillière dans le 1er arrondissement, on peut voir ce curieux hôtel particulier. Il date de 1750 et est l'oeuvre de l'architecte Ledais.

Pour gagner de la place au sol sans trop diminuer la surface habitable, l'architecte a eu l'idée de construire des tourelles sur trompes (les retraits de la base).
Ces retraits apportent un plus esthétique certain au bâtiment qui bien que très sobre, se rapproche du coup du style baroque peu fréquent en France.


 L'hôtel fut acheté et habité (peu de temps) par Jean-Etienne-Marie Portalis, avocat, académicien, corédacteur du code civil et ministre des cultes de Napoléon Ier.
En face se trouve la Banque de France (hôtel de Toulouse). Derrière, on retrouve la place de Victoires et sa statue de Louis XIV.



vendredi 1 juin 2012

LA SEINE ET LE CIEL DE PARIS - PARIS - VIème arrondissement

"J'aime à regarder de ma fenêtre la Seine et ses quais par ces matins d'un gris tendre qui donnent aux choses une douceur infinie... notre ciel de Paris est plus animé, plus bienveillant et plus spirituel. Il sourit, menace, caresse, s'attriste et s'égaie comme un regard humain." Anatole France (Le Crime de Sylvestre Bonnard).


Anatole France écrivain magnifique, un peu oublié malheureusement bien qu'il reçût un prix Nobel en 1921.
Le narrateur, Sylvestre Bonnard, est censé habiter quai Malaquais, et il aurait pu contempler à peu près ce  paysage.
 Au premier plan, le square du Vert-Galant (ancienne île aux Juifs), puis le Pont-Neuf; en arrière-plan, la tour de la Préfecture de Police, à droite; puis un peu plus à gauche la flèche de la Sainte-Chapelle qui semble dominer la lointaine flèche de Notre-Dame ; on devine ensuite le sommet d'une tour de la Conciergerie, et tout à fait à gauche, la tour Saint-Jacques.
 Ou celui-ci avec une lumière plus contrastée :
 Et sous un ciel voilé et légèrement menaçant, tel que décrit avec amour par Anatole France :
Anatole France pouvait apprécier ce paysage: il avait habité le 15 quai Malaquais dans sa jeunesse.
Voici son portrait par Bourdelle.