Le grand homme en fut le locataire de 1841 jusqu'à sa mort en 1857. Par testament, il demanda que l'appartement soit conservé en l'état, ce qui fut fait grâce à ses disciples qui finirent par l'acheter en 1893.
L'entrée est meublée d'une simple vitrine consacrée au saint-simonisme et d'un curieux poêle recouvert de céramique.
La cuisine a conservé son fourneau et sa cheminée. C'est là qu'officiait Sophie Bliaux. Cette jeune femme qui avait été engagée par Madame Comte en 1841 demeura fidèle à Auguste Comte qui de son côté l'avait prise sous sa protection en en faisant quasiment sa fille adoptive. Elle fut la seule qu'il autorisa à occuper l'appartement après sa mort.
La salle à manger est meublée d'une table et de chaises en acajou. Sur la cheminée, se trouve la balance qui servait au philosophe à peser ses aliments.
Le salon présente un portrait de Clotilde de Vaux par Louis-Jules Etex (1810-1889), ainsi que les fauteuils d'acajou vus plus haut.
Le peintre ainsi que son frère ainé Antoine semblent avoir été des disciples d'Auguste Comte
Le cabinet de travail contient le bureau sur lequel travaillait le philosophe et une bibliothèque. Il travaillait devant un miroir, inspiré par ses "trois anges", sa mère Rosalie, Clotilde de Vaux et Sophie Bliaux.
Sur la cheminée, une tête "phrénologique". La phrénologie est une pseudo-sciences qui prétend que les bosses du crane indiquent le caractère et les prédispositions d'une personne.
La chambre est la dernière pièce de l'appartement. Le lit est disposé dans une alcôve. A côté, un placard renferme une redingote ayant appartenu à Auguste Comte dans les années 1840. Sur un meuble placé sur un autre mur se trouve une photo du philosophe sur son lit de mort veillé par sa bonne Sophie Bliaux.
On y voit aussi une vitrine contenant un autre portrait de Clotilde et deux médaillons qu'Auguste Comte lui avait offerts avant de les récupérer après la mort de la jeune femme.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire