Angle de la rue Gallice et de la rue de Sézanne.
Quand on évoque Epernay, on sous-entend qu'on va parler de champagne. Mais cette ville n'est pas que ça. Elle a été lourdement martyrisée lors de la première guerre mondiale. Pourtant, quelques édifices ont résisté à la destruction comme ce petit château qui mériterait plutôt l'appellation d'hôtel particulier.
Il fut construit en 1896 ou 1900 (suivant les sources) par un architecte local, Henri Clouet. Le style art-nouveau est complété par des touches néo-gothiques aussi en vogue à l'époque.
Les ornements sculptés sont dus à un Rémois, Pierre ou Paul Berton. Certes, ils n'ont pas la légèreté et la délicatesse du travail d'un Léon Binet (voir ici), mais ils restent typiques de l'art-nouveau.
Le bâtiment aurait été offert par un notaire amoureux à une jeune femme, Léonie Pasquier.
Une très belle grille complète l'ensemble. Ces ferronneries proviennent des ateliers Fourni et Montaudon.
est ce toujours à vendre ?
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