Due à l'architecte Emile Brunet (1872-1952), elle a été construite en béton recouvert de briques. L'architecte avait proposé d'abord un style néo-roman, puis néo-gothique avant de s'orienter finalement vers le style art-déco en vogue à l'époque.
Il fallut attendre 1935 pour voir l'achèvement de cette église qui ne fut consacrée qu'en 1947.
La façade est ornée de mosaïques dues à Auguste Labouret (1871-1964) un artiste talentueux qui est l'auteur de nombreuses décorations de bâtiments religieux ou non, particulièrement en Bretagne.
Le clocher possède une forme galbée très originale inspirée de monuments nordiques et peut-être aussi asiatiques (comme certains stupas bouddhistes).
A l'intérieur, l'emploi du béton a permis d'alléger la structure. On y retrouve beaucoup de décors en mosaïque du même Auguste Labouret. Ainsi le grand arc triomphal qui divise l'église en deux. Son décor évoque la vie du saint patron qui aurait persuadé Attila de ne pas attaquer Rome en 452, et de même, obtenu de Genseric, chef Vandale, de "modérer" le pillage de la ville sainte en 455.
L'abside en cul de four est aussi remarquable pour son décor en mosaïque, qui présente en son centre le couronnement de la Vierge et des scènes des Evangiles.
La statuaire est due à Henri Bouchard (1875-1960) sculpteur renommé de cette époque.
A gauche, Vierge à l'enfant dans la chapelle de la Vierge.
A droite, statue du Sacré Coeur dans la chapelle du même nom.
Certains vitraux sont de Louis Barillet (1880-1948) tels ceux ci-contre.
L'artiste s'est inspiré de l'école cubiste pour représenter symboliquement des objets liturgiques ou de la Passion, ainsi plusieurs saints dont Saint Jean et Saint Paul.
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D'autres vitraux sont dus à Auguste Labouret déjà cité comme mosaïste
Les ferronneries sont l'oeuvre de Raymond Subes (1893-1970).
Il est intéressant d'observer comment l'architecte a aménagé les structures harmonieuses de cet édifice, la forme des piliers et leurs ornements.
Cette icône datant de 2004 et représentant Saint Léon le Grand est l'oeuvre d'un prêtre, le père Charbel-Hajjar.
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