mardi 22 mai 2018

ABBAYE DE HAMBYE - MANCHE.

Comment ne pas être saisi d'émotion lorsqu'on découvre les ruines majestueuses de l'église abbatiale de Hambye.
Lorsqu'on arrive par l'ouest du site, on découvre l'ensemble des bâtiments.
Puis, la porterie accueille les visiteurs.

Passé celle-ci, les superbes ruines gothiques de l'église abbatiale apparaissent aux visiteurs.

Les photos ne peuvent rendre tout à fait le charme qui s'en dégage. Il manque aussi le cri des derniers habitants de l'abbaye : les choucas.

                       

Fondée en 1145 par Guillaume Ier de Paynel, l'abbaye accueille des moines bénédictins. Elle devient très florissante jusqu'au XIVe siècle puis décline jusqu'à la Révolution où ses bâtiments deviennent bien national. Le mobilier est vendu aux enchères et l'église et le cloître servent de carrière de pierres. Ce n'est qu'en 1900 que l'ensemble est classé monument historique. 
En 1956 la famille Beck achète les bâtiments monastiques et commence la restauration. En 1964, le département achète l'église, la maison des frères converts et la porterie et poursuit l'oeuvre de restauration.

On sort ensuite dans ce qui était autrefois le cloître et qui est maintenant une cour, sur laquelle s'ouvrent différents bâtiments.

La salle capitulaire, où se tenait le chapitre qui traitait des affaires courantes et où on rappelait les règles édictées par Saint Benoit.
C'est une belle salle gothique de proportions harmonieuses.






A côté, le parloir qui servait aussi de salle des morts et où avaient lieu les veillées funèbres. C'est une salle aux dimensions plus modestes dont le plafond a gardé une partie de la décoration peinte.









 La salle des moines offrait à ceux-ci un refuge où ils pouvaient se chauffer l'hiver. Elle servait également de scriptorium où on recopiait et étudiait les textes sacrés. Sous la fenêtre, les niches servaient à tenir au chaud les aliments, car les derniers occupants prenaient ici leur repas.



 Les communs sont constitués d'abord par le pressoir, où on préparait le cidre. On y voit le broyeur de pommes et le pressoir proprement dit fait d'un plateau avec une rigole pour recevoir le jus et les poutres grossières qui venaient exprimer la pâte. Le jus récolté était transvasé dans les tonneaux.



La cuisine dont l'immense cheminée permettait de faire cuire des pièces énormes.





Enfin, l'ancienne écurie avec son râtelier.


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