lundi 3 février 2014

PASSAGE BOURG L'ABBE - PARIS IIe arrondissement.

Précédemment, j'avais évoqué le passage du Grand Cerf (voir ici) en ajoutant que de l'autre côté de la rue Saint Denis, existait un autre passage, moins actif, mais non dénué d'attraits.
Appelé Bourg-l'Abbé il permet de passer de la rue de Palestro à la rue Saint Denis.
Construit en 1828 par l'architecte Auguste Lusson, il était en ce temps là, plus long car il permettait de rejoindre un autre passage, celui de l'Ancre qui va de la rue de Turbigo à la rue Saint Martin. Il a donc été raccourci par le percement du boulevard de Sébastopol.
C'est à cette époque justement (1863) que fut construite l'entrée monumentale sur la rue de Palestro, par l'architecte Henri Blondel et le sculpteur Aymé Millet.
Les deux cariatides représentent le Commerce et l'Industrie et le cartouche au centre est orné d'une ruche, symbole de travail assidu.
Pendant longtemps durant les années 1980-90, ce lieu fut laissé un peu à l'abandon avec des locaux utilisés comme entrepôts. En 2003, l'entreprise "Serres et ferronneries d'antan" le rénova entièrement et lui rendit son charme.

Dés l'entrée, on est accueilli par une belle voûte joliment décorée. On découvre des boutiques anciennes qui ont changé d'activité, telle cette papeterie-imprimerie reconvertie dans l'installation de cuisine et de salle de bains, ou cette entreprise Lulli qui n'a rien  à voir avec le musicien préféré de Louis XIV, mais qui travaille dans l'ébénisterie. La vitrine de la "papeterie" expose entre deux objets sanitaires anciens, une aquarelle représentant le portail d'entrée du passage.
Les luminaires méritent également qu'on leur accorde un regard.


 L'autre issue donnant sur la rue Saint Denis est beaucoup moins monumentale mais la vue sur l'enfilade de la galerie montre un baromètre éclairé par la jolie et assez rare verrière en berceau.







Prochainement, j'enchaînerai  avec le passage de l'Ancre qui poursuit la promenade jusqu'à la rue Saint Martin.

2 commentaires:

  1. Les passages de Paris, voici quelque chose que je n'ai jamais exploré. Pourquoi ?...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est joliment suranné, un peu vieillot, plein de charme, y en a des moches, et y en a de très beaux. Suis-moi, je vais t'en causer. Un jour, je parlerai du passage Jouffroy, par exemple, où se trouve mes magasins de fournitures pour mini-vitrines.

      Supprimer