jeudi 5 avril 2012

L'amour cadenassé

On dit volontiers que l'amour est comme un oiseau qu'on tient dans la main: si on sert trop fort, on l'étouffe, si on ne sert pas assez, il s'envole.
Certains ont décidé de verrouiller leur amour. Ils le font sur des ponts en installant des cadenas sur les grillages de protection. Il semble que cette coutume ait pour origine la Hongrie ou l'Allemagne sans qu'il y ait quoique ce soit de certain.
A Paris, c'est sur le pont des Arts que cette pratique a commencé; elle s'est maintenant propagée au pont de l'Archevêché, ainsi qu'aux passerelles Léopold Sédar Senghor et Simone de Beauvoir.

Il y a eu des disparitions mystérieuses comme en mai 2010, où la quasi-totalité des cadenas du Pont des Arts avait disparu.
Depuis, d'autres sont revenus. Un jour, surement, au nom du principe de précaution, quelqu'un décidera que cette pratique est dangereuse, et fera supprimer ces messages d'amour éternel.

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