Cela n'empêche pas de parler d'un moment agréable passé dans le jardin de ce lieu historique et superbe. C'était un matin de septembre; il faisait beau, la lumière était magnifique, il faisait encore frais et la foule n'était pas encore arrivée.
Les dahlias et les volubilis déployaient leurs couleurs.
Bien sûr, un peu abîmés, manchots, sérieusement handicapés, le Charmeur de serpent (Adolphe Thabard, 1875) et son ami le Pâtre avec sa chèvre (Paul Lemoyne, 1830) étaient présents. Le pâtre s'était même fait des amis supplémentaires.
J'ai une affection particulière pour le petit canon qui a été installé dans le jardin en 1786 par un horloger qui tenait boutique sous les arcades qui entourent le jardin. Il parait qu'il tonne à nouveau tous les mercredis à midi pile. Son fonctionnement n'est plus ce qu'il était à l'origine. En effet, l'horloger, un certain Rousseau l'avait équipé d'une loupe qui enflammait la mèche du canon lorsque un rayon de soleil passait au travers. Aujourd'hui, c'est un homme qui déclenche le mécanisme.
On peut voir une vidéo en cliquant : ici
Un dernier coup d'oeil aux bas-reliefs et aux célèbres galeries.
Je ne m'en lasse pas et je reviendrai bientôt, mais j'espère ne pas retrouver la presse de la fin du XVIIIe siècle.
Ces belles photos évoquent bien la balade que j'ai faite ce jour là au même endroit...
RépondreSupprimerOui, dommage qu'on se soit loupé. Cette matinée a été très agréable avec la lumière si particulière de septembre par dessus.
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